26 janv. 2015

#531. Lomography, Fisheye, et pellicules (Série photos vintage #3)

Après avoir testé le Polaroïd culte, et l'appli Printic, entrons dans le vif du sujet de la photo vintage avec la lomographie. Très bobo depuis quelques années, cette technique qui est à la base une marque, repose sur le fait de ne surtout pas faire de numérique.

Les photos, pour être lomo doivent donc être argentiques, et souvent prises avec des vieux appareils appareils, dénichés sur ebay ou autre, ou des rééditions d'anciens appareil, comme le super célèbre Diana +.



J'ai testé un micro appareil, le Fisheye Baby 110, qui comme son nom l'indique est vraiment tout petit, et en plus d'être argentique présente un objectif fisheye, c'est à dire un angle de champs très grand et distordu sur ses côtés.

L'appareil en lui-même ne coûte pas grand chose, c'est presque un jouet. On le trouve pour 35 € sur le site Lomography.com. Ce qui coûte plus cher, c'est la pellicule, d'un format spécial, le 110 que l'on trouve sur différents sites entre 7 et 10 €.


Le développent de ce format de pellicule un peu spécial ne se fait pas partout. Dans les boutiques officielles Lomographie, c'est un forfait de 13€, avec développement, tirage et numérisation envoyée par mail. Il faut compter deux semaines, car le développement est confié au siège.

Ou alors on peut aller par exemple à la boutique Kodak Nation qui s'occupe également de ce type de développements. Je m'en suis tiré pour 15€ les 24 photos.


Sur l'appareil en lui-même, un cache (qu'il ne faut pas oublier d'enlever, sinon c'est con). Un bouton pour faire la photo, et une molette pour rembobiner la pellicule, ce qui n'est pas sans nous rappeler le vieux jetable.

La seule autre option réside dans autre un petit bouton N / B qui permet de faire une exposition courte (N) ou à durée que l'on détermine (B). Plus on reste appuyé sur le bouton, plus on expose la pellicule. Ce qui permet déjà de faire des effets sympa.


Si l'on rajoute le fait qu'on peut ne pas rembobiner et faire une nouvelle photo par dessus la première, ou superposée en partie à la précédente (si l'on rembobine à moitié), on se rend vite compte que la Lomo à proprement parler, c'est le domaine de l'expérimentation.

On teste des trucs, on essaie de faire une belle photo, sans trop pouvoir cadrer, ou bien se rendre compte de ce qui va se passer... Et c'est bien ça qui est magique !


C'est bien pour : emmener en voyage. Ça ne remplace pas le numérique, mais avec une pellicule choisie, ça peut vraiment faire de belles cartes postales. C'est bien aussi de temps en temps pour tester des choses, à une période où vous vous sentez une âme d'artiste.
C'est bof pour : Tous les jours évidemment pour le coût, les soirées arrosées où vous risquer de ne pas trop réfléchir à l'effet escompté... quoi que le hasard fait parfois bien les choses.


Retrouvez mes autres articles de la série Photos Vintage : 
### Le Polaroïd
### L'appli Printic
### Fisheye et Lomo

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