Franchement, en juillet-août, c'est pas génial ce qui sort en musique. Chaque label sort à qui mieux mieux son soi-disant tube de l'été, et en général c'est pas fameux.
C'est donc dans le
vintage que je suis allé vous chercher mon top 10 de
juillet, des morceaux qui m'ont
parlé, remises au goût du jour avec des remix
réussis.
C'est parti.
10è place. Nous sommes en
avril 2008.
Madonna sort son 11è album studio,
Hard Candy. Pas le
meilleur. Sur cet album se trouve une des
chansons, pas la plus
connue, mais je l'aime bien. Ça s'appelle
Voices, et une phrase du refrain sonne comme une
litanie dans ma tête.
Who is the master, and who is the slave.
9è place. Retour cette fois en décembre
2001. Une jolie
brune aux joues creusées sort un tube, que j'écoute encore volontiers
aujourd'hui. Elle s'appelle
Sophie Ellis Bextor, et elle chante
Murder on The Dancefloor.
Une tuerie.
Je me souviens particulièrement d'un
garçon avec qui j'étais à l'époque, qui dansait aux
Planches, en faisant le
playback avec une paille derrière l'oreille pour simuler le
micro.
Hilarant.
8è place. Quelques mois plus tard, en
janvier 2002 sort la compilation
FG, disque que j'attendais avec impatience à l'époque. Sur cette compilation de
Didier Sinclair, la piste 5 retient mon attention. C'est
Rapture, de
110, remise au goût du jour cette
année, toujours sur la compilation FG, par
Nadia Ali, comme quoi un bon tube est
intemporel.
7è place. Presque au même moment,
Brit Brit enregistre un single qui sortira en mai
2002. Et si cette chanson m'a complètement
captivé, c'est moins par la
musique, qui date tout de même de
1975, méga connue par sa version de
Joan Jett en 1981, que son clip over
sexy. C'est là ou
Britney me révèle, pour la première fois mon
amour du
cambouis et des
motos comme élément
sexuel s'il en est.
6è place. Toujours 2002. Mes premières
boites de nuit. Je découvre avec grand
bonheur que bouger mon
corps me procure un plaisir
inégalable. Et parmi les tubes sur lesquels je danse, un en particulier restera parmi les
favoris de mes playlists comme "
mes" premiers
tubes. C'est
Point of view, de
DB Boulevard. Je
kiffe,
j'adore, je
bouge, c'est
chouette quoi.
5è place. Finalement j'aurais presque pu appeler ma playlist "
spécial 2002", car mon 5è titre sort lui aussi du fameux Dancefloor FG 2, de 2002, tout comme
Rapture (c'était pas voulu, promis).
La chanson c'est
Keep control, par
Sono, et si cette chanson m'a marqué c'est parce que j'avais commencé un film
d'animation en pâte à modeler (
jamais terminé d'ailleurs) mettant en scène une
sorcière black avec un chaudron, et tout et tout. Autant dire que j'ai du l'écouter
12 000 fois.
4è place. Alors là, voilà un titre que je
surkiffe. Je suis tombé dessus il n'y a pas très longtemps grâce au mode "
Random" de mon
Iphone, et je dois dire que j'ai bien bougé.
Avalon, de
Juliet remonte à 2005. Une rythmique
puissante, une
mélodie qu'on retient vite et surtout un tube résolument
dancefloor.
Mélancolie, quand tu nous tiens...
3è place. Ce tube classé sur mon podium
imaginaire, c'est un peu la
madeleine de Proust des
boules à facettes. Le truc
incontournable repris au moins un
milliard de fois qui va toujours bien. La chanson s'appelle
The Silence, de
Delerium et date de l'année
2000. Nombre de fois je me suis tapé des
trips sur mon lit,
The Silence à fond, fermant les
yeux et ayant en gros l'air d'un
camé en plein
délire.
Mais j'aimais bien.
2è place. Encore plus vieux, cette fois je me revois en
1999 dans les
fêtes de village (le seul moment de
l'année où je pouvais danser avant ma
majorité) en dansant de manière très
désordonnée après avoir absorbé en cachette une
demi-bière.
Autant dire que j'étais complètement bourré. Et la
musique sur laquelle je dansais, pensant qu'il n'y aurait pas de
lendemain, c'était
King of my castle, de
Wamdue Project.
1ère place. Retour à notre époque, avec une
chanteuse qui ne l'est pas. C'est
Brigitte Fontaine qui nous surprend une fois de plus, avec un titre complètement
zarbi mais que j'aime carrément.
Dancefloor, en collaboration avec
Grace Jones sort de son dernier
album, sorti en mai de cette année,
L'un n'empêche pas l'autre.
C'est
fin ça s'écoute
sans fin, et c'est grâce à
Monsieur Chik que j'ai trouvé ça.
On aime.
C'est chik.