22 févr. 2011

{Test396} 127 heures... d'angoisse


Le truc chouette avec les week-ends de trois jours, c'est qu'on passe plus de temps à cocooner, regarder des films, se reposer. Et en l'occurrence, pendant celui qui vient de passer, j'ai entre autres regardé deux films qui m'ont beaucoup plu : Black Swan avec la belle Nathalie Portman, et 127 heures, avec le beau James Franco.

Aujourd'hui je vais vous parler de ce dernier film, réalisé par Danny Boyle, d'après une histoire vraie.


Synopsis : Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Il est seul, et n'a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. 
Pourtant, au fin fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà prix au piège, menacé de déshydratation et d'hypodermie, en proie à des hallucinations... 
{...} Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence. *


Sauf que cette décision, ben je la connaissais déjà au début du film. Les reportages sur le réel Aron dont il est question dans le film sont aujourd'hui nombreux, et entre ces documentaires et les commentaires d'amis qui l'ont déjà vu, je savais déjà la fin.

Alors non, je ne vous spoilerais pas. Mais entre nous, comment voulez-vous que le bonhomme se défasse de cette pierre qui lui emprisonne le bras ? Je suis sûr que vous avez la réponse.


Alors ce film, bien qu'en en connaissant la fin, je l'ai apprécié pour ce sentiment d'angoisse qu'il procure. Le pauvre bougre est coincé pendant 5 jours consécutifs dans un ravin vraiment pas large. L'image est rendue moins monotone en ajoutant à ces images répétitives ses trips, ses rêves, ses hallucinations, mais au final tout tient dans le fait qu'il est coincé. Point barre.

Et pourtant on ne s'ennuie pas. Tout au long du film, on sent le personnage (mimi comme tout au passage) passer par toutes sortes d'émotions. La colère, la peur, la volonté de réussir, le désespoir. C'est un très bon jeu d'acteur de James Franco qu'on connaissait de la trilogie SpiderMan.


Un autre aspect intéressant réside dans toutes les techniques que développe Aron pour tenter de s'en échapper et de survivre. L'érosion de la roche, la fabrication d'un balancier, sa façon de s'emmitoufler pour ne pas mourir de froid, son obsession d'économie d'eau, on sent qu'Aron est un alpiniste chevronné, et que ça l'a certainement sauvé.

Attention aux âmes sensibles toutefois pour cette fameuse fin assez trash. Faut dire qu'avec juste un couteau suisse, c'est pas évident à découper. Enfin je vous dis rien !


127 heures, en ce moment au cinéma.

*Synopsis Allociné.

6 commentaires:

  1. Ah James Franco ! *soupir*

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  2. @ Glimpse : n'est ce pas ??? pfiouuuuuuu

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  3. Moi aussi je connais la fin, et je n'ai pas encore vu le film ! =(

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  4. @ Fabien : toit aussi t'as vu des reportages sur le mec et son histoire?

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  5. Non, mais ils en ont tellement parlé de ça que bon, tu ne pouvais pas y échapper ! Après, j'avoue avoir voulu en avoir davantage le cœur net, et je me suis un peu renseigné de mon côté...

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  6. @ Fabien : c'est vrai que la semaine de la sortie, c'était difficile d'y échapper !

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